Arbres et arbustes Feuillus Végétaux

Les bouleaux

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Les bouleaux sont remarquables principalement par la coloration de 

leur écorce.

Il en existe plus de 60 espèces dont une dizaine sont indigènes au Canada. Ils se retrouvent dans les zones arctiques et tempérées de l’hémisphère nord. Ils exigent le plein soleil, poussent bien dans tous les sols mais préfèrent les sols riches et humides.

Les Bouleaux indigènes

Le Bouleau à papier

Betula papyrifera

bouleau à papier

bouleau à papier

Zone 1
Il atteint 25 mètres de hauteur et le tronc plus de 60 centimètres de diamètre. C’est le plus blanc de tous les bouleaux. Ce bouleau est un arbre à croissance rapide lorsqu’il est jeune, puis lente par la suite. Il pousse bien dans les sols variés mais préfère les sols de glaise sableuse. Il ne supporte pas l’ombre, même légère. Il vient bien dans les places rasées par le feu ou de coupe à blanc. Il supporte mal la transplantation et va végéter plusieurs années avant de reprendre sa croissance, d’ou l’importance de le transplanter tôt le printemps avec une bonne motte de terre.. Il tolère les tailles légères, mais si la taille est trop sévère il dépérira lentement L’écorce est blanc crémeux , pelant bien en feuillets comme du papier.

En aménagement paysager, il convient aux nouveaux terrains de banlieue ou il n’y a pas encore d’autres arbres. Cela fait des belles talles de bouleaux. Il est peu enclin aux insectes et aux maladies comme les bouleaux européens de nos pépinières.

Merisier Jaune, Bouleau jaune

Bouleau Utilis avec son écorce orangé

Bouleau Utilis avec son écorce orangé

Betula alleganiensis

Zone 2

Il atteint 30 mètres de hauteur et le tronc a plus de 1 mètre de diamètre. C’est le plus gros de nos bouleaux Canadiens. Il aime les sols riches et humides en association avec le Hêtre et l’Érable à sucre. S’il est taillé sévèrement, il dégénère lentement pour finalement mourir. Son écorce est jaunâtre ou bronzée, pelant comme du papier frisé. Comme il est difficile à transplanter, mieux vaux le faire tôt le printemps, avant l’ouverture des bourgeons, avec une bonne motte de terre.En aménagement paysager, il convient aux parcs, aux grands terrains de banlieue ou de ville à condition de ne pas être ombragé par les bâtiments.

 

Le Merisier Rouge, Bouleau acajou

Bouleau blanc d'Europe

Bouleau blanc d’Europe

Betula lenta

Zone 4b
Il atteint 15 mètres de hauteur et le tronc a 50 centimètres de diamètre. C’est un bouleau qui aime les sols riches et profonds. L’écorce est brune rougeâtre et ressemble à celle des autres merisiers.

En aménagement paysager, il convient aux parcs, aux bordures de rues, aux terrains de banlieue ou à la ville. Cependant il est rare, on ne le trouve que dans la région des Mille-Isles.

 

Le Bouleau Gris, Bouleau à feuilles de peuplier

Betula populifolia

Zone 3
Ce bouleau croît fréquemment en talles dans les prairies laissées à l’abandon et les terres en friche. Il supporte mal la concurrence et exige le plein soleil. Il vit rarement plus de 50 ans. Il atteint 12 mètres de hauteur et le tronc de moins de 15 centimètres de diamètre. C’est un arbre à croissance rapide lorsqu’il est jeune, qui branche près du sol et qui ralentit sa croissance aussitôt qu’il atteint le taille d’un pommier. Il croît indifféremment en sol sec ou mouillé, sableux ou graveleux.

En aménagement paysager, il peut être planté en talles à condition de recevoir du soleil toute la journée. La talle ne deviendra jamais encombrante et restera branchée jusqu’au sol.

Les espèces exotiques et ornementales de bouleaux

Bouleau pleureur Youngii

Bouleau pleureur Youngii

Le Bouleau Blanc d’Europe
Betula pendula (Betula verrucosa)

Zone 2

C’est l’équivalent européen de notre bouleau à papier. C’est le bouleau que l’on retrouve le plus souvent dans nos pépinières parce qu’il pousse plus rapidement que nos espèces indigènes et qu’il est plus facile de reprise. Il atteint 15 mètres avec un diamètre de tronc de 50 centimètres. Il tolère bien les tailles sévères et la pollution de nos villes. Le feuillage automnal est jaune. Ses racines superficielles sont gourmandes et nuisent aux arbustes plantés en-dessous. Il est plus susceptible aux insectes et maladies que nos variétés indigènes.En aménagement paysager, c’est lui qui est le plus facile de reprise et que l’on retrouve le plus souvent dans les centres de jardinages avec nombreux cultivars au port plus ou moins pleureur « Gracilis » et « Youngii », au feuillage pourpré « Purpurea », souvent en talles.« 

Les techniques de semis

D’août à novembre, les petits cônes sont ramassées à la main puis mises à sécher, conservées dans un bocal hermétique à 5 Celsius et conservées au frigo jusqu’au printemps suivant pour être semées. Les graines peuvent se conserver de 2 à 3 ans selon les espèces. Plus la récolte est tardive l’automne meilleure est la graine.Préparer les planches de semis l’automne. Le semis se font de très bonne heure le printemps en avril, à la volée en planches, sur un sol humide. Enterrer très légèrement les semences. Pour empêcher que les graines ne s’envolent au vent, recouvrir de branchages. Arroser en cas de nécessité seulement. Lorsque la germination a eu lieu à la fin de mai ou au début de juin, enlever les branchages et veuillez à ce que les semis ne sèchent pas. Ils atteindront 10 à 15 centimètres la première année. Le printemps suivant transplantez en rangs, en pépinière.

Les formes et cultivars ornementaux sont greffés sur l’espèce apparentée.